Pour la petit histoire...
Jusqu'au XIIIe siècle, le terme de tapissier, dérivé de "tapiz" (mot d'origine byzantine), sert à désigner indifféremment ceux qui créent, qui fabriquent des tapisseries ou des tapis, qui exécutent des ensembles décoratifs. De tout temps, les hommes ont marqués leur époque, que ce soit dans l'ameublement ou dans la décoration.
Au retour des croisades, les chevaliers font entrer la tapisserie dans les châteaux, élément de décor et de fête. A cette époque déjà les tapisseries habillent certains meubles tels que lits et dressons. Elles forment des portes et des cloisons.
Au XIIIe siècle, des ateliers de haute et de basse lisses sont installés en France.
Au début du siècle, un statut régit les activités des tapissiers Sarazinois (qui tissaient des tapis inspirés de l'Orient). Puis vinrent les tapissiers Courtepointiers vendant des meubles et tapisseries et en exécutant des meubles garnis (lits, sièges, tentes et équipements de guerre). Ils sont les ancêtres directs des tapissiers décorateurs actuels.
Vers le milieu du XVIe siècle, les tapissiers commencent à garnir les sièges de bourré, puis de crin.
Louis XIII, par ses édits, organisé et codifié les différents branches de ce métier.
Sous Louis XIV, ils ajoutent à leurs attributions celle de façonner et d'orner les rideaux, les lambrequins.....
Au XVIII e siècle, faisant partie de la maison des grands seigneurs, comme dans d'autres métiers, ils ont droit au port d'autres l'épée.
Pendant le règne de Louis XVI, le travail et les techniques évoluent pour atteindre sous l'Empire, au plus haut degré, qualité et finesse.
La coporation des tapissiers Parisiens était placée sous le vocable de St-François (fête le 4 octobre). Sa bannière portait l'effigie de St Louis couronné d'or sur champ d'azur.
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